Le vent, grand ennemi de l’oriflamme

Le vent est le principal ennemi de tous les types de PLV (Publicité sur le Lieu de Vente), et de tout stand à parapluie démontable. Les oriflammes, drapeaux publicitaires de grande taille montés sur des mâts rotatifs, sont conçus pour jouer avec le vent, qui leur donne ces mouvements qui les rend beaucoup plus visibles et attractifs qu’une banderole suspendue, une bâche, ou une bannière publicitaire fixe. Cependant, même les oriflammes correctement installés ont une limite de vent à ne pas dépasser, au-delà de laquelle il est impératif de les démonter ou de les rentrer.

Cette vitesse de vent maximale est clairement indiquée sur le mât de chaque oriflamme et il est très important de respecter cette limite, principe de précaution évident, et mesure de protection des personnes et du matériel. Les principaux risques en cas de vent violent sont le basculement de l’ensemble de l’oriflamme et la rupture du mât. Dans les deux cas, si un incident de ce genre se produit, cela peut représenter un risque pour le public présent à proximité, mais également pour les installations (structure gonflable ou stand) les plus proches en cas de contact, et bien évidemment pour l’oriflamme en lui-même, dont il faudra remplacer la ou les parties endommagées.

L’installation extérieure d’un oriflamme (beach flag) est le plus souvent due à une volonté de communication publicitaire ou à la mise en avant d’un produit en particulier, il est donc important de veiller à ne pas gâcher l’impression positive qu’il doit véhiculer, et de tout mettre en œuvre pour éviter un accident lié au vent.

Le vent est le principal ennemi de l'oriflamme

Respecter les consignes de montage et d’installation des oriflammes à l’extérieur

Contrairement aux oriflammes installés à l’intérieur, un drapeau ou voile publicitaire extérieur est soumis aux intempéries, ce qui implique une grande vigilance lors du montage. Il est toujours conseillé de respecter l’ordre indiqué pour le montage : assembler les parties du mât télescopique, glisser celui-ci dans le fourreau du drapeau, et fixer le tout sur le rotor et le pied en n’oubliant pas de mettre en place la bague de sécurité.

L’installation en elle-même doit suivre les consignes suivantes afin de limiter les effets négatifs du vent sur le support publicitaire :

  • Le sol doit être bien plat, surtout dans le cadre d’une utilisation en ville, sur un trottoir. Toute inclinaison du sol fera naturellement pencher l’oriflamme, qui sera donc plus sensible aux rafales de vent et pourra basculer avant même d’atteindre la limite de vent indiquée sur les mâts, en raison de son poids et de sa hauteur.
  • Choisir un pied adapté au type de sol. La gamme des pieds pour oriflammes est très large et il convient donc de ne pas choisir un pied au hasard. Pour une installation à l’extérieur sur sol très dur (béton, bitume, pierre), le pied à lester s’impose, de par son poids conséquent et sécurisant une fois son réservoir rempli d’eau ou de sable. Pour un sol dur (terre argileuse, pelouse dense), le choix d’un pied à planter est conseillé, tandis que sur un sol meuble (sable, pelouse friable) c’est vers un pied à visser qu’il faut se tourner.
  • L’oriflamme doit toujours rester libre de pivoter pour être en ligne avec le sens du vent et limiter ainsi la résistance à ce dernier. C’est grâce au rotor présent entre le mât et le pied que les oriflammes sont capables de pivoter, mais cet effet sera annulé si l’oriflamme est bloqué par un mur ou s’il a été mal monté. Les risques de basculement et de rupture du mât augmentent considérablement en cas de blocage du drapeau ou du mât.

Impact du vent sur les différentes parties d’un oriflamme

L’action du vent est donc à la fois positive pour la visibilité d’un oriflamme en donnant une légère ondulation au drapeau, ce qui attire davantage l’attention des passants, et négative ou dangereuse en cas de vent excessif. Même si les drapeaux et voiles publicitaires sont conçus pour être plus adaptés au vent qu’une grande tente gonflable ou qu’un stand parapluie, les rafales trop violentes peuvent provoquer usure, rupture ou chute des différentes parties d’un oriflamme.

  • Le drapeau ou la voile sont des éléments textiles qui subissent une usure naturelle en raison de leur exposition aux conditions météorologiques extérieures, et fait d’eux des produits consommables. Le grammage du textile utilisé a son importance pour limiter les risques de voir le drapeau s’effilocher ou l’impression se dégrader. En cas de chute de l’ensemble de l’oriflamme, les drapeaux peuvent subir un impact qui rendra un renouvellement nécessaire, ce qui peut être l’occasion de changer le message publicitaire, de choisir une impression recto verso ou de choisir une taille et forme différente.
  • Le mât d’un oriflamme est lui directement confronté au vent, qui pourra le tordre ou le faire rompre. Comme précisé précédemment, la limite maximale du vent supportable est inscrite sur les mâts, une indication qu’il est impératif de respecter en démontant ou en rentrant l’oriflamme. En cas de rupture, il est possible de ne changer que le mât, car les pièces de remplacement sont compatibles entre elles, et à des prix raisonnables. Le nouveau mât sera donc utilisable avec tous les types de pieds.
  • Le pied, ou embase, ne subit pas à proprement parler les impacts du vent, mais il sera par contre responsable d’une chute éventuelle s’il est mal choisi ou mal utilisé. La fixation des pieds (à visser ou à planter) dans un sol meuble, ou l’utilisation d’un pied à lester sur un sol dur, permettent une utilisation en toute sécurité, dans la limite d’une vitesse de vent acceptable. Il ne faut pas chercher à utiliser un oriflamme à tout prix si l’on constate que le pied est mal adapté aux conditions.

La responsabilité juridique de l’exposant

Si malgré toutes les précautions un incident se produit à cause du vent, l’utilisateur d’un ou plusieurs oriflammes peut voir sa responsabilité engagée. Le commerçant, restaurateur ou organisation qui installe un oriflamme sur le domaine public en France doit en avoir fait la déclaration et obtenir une autorisation. Une autorisation qui, associée à une assurance responsabilité civile professionnelle, permettra de ne pas transformer un petit accident en catastrophe financière.

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